SKULL TRASHERS
Posséder un Skull Trasher, c’est avoir un morceau de l’histoire du street art. Des crânes taillés dans le chaos urbain, faits à partir de bombes vidées et de déchets oubliés. L’âme de la rue gravée dans le recyclage. Spiktri récupère les restes du graffiti pour créer des œuvres brutes qui frappent fort, entre révolte et créativité. Une pièce unique à ne pas manquer, directement issue de l’univers underground.
SkullTrasher : Quand la Rue Devient Art – Par Spiktri, fondateur du Musée Spiktri Street Art Universe
Nés dans l'esprit d'un enfant rêveur, forgés par la rue et exposés au Musée Spiktri Street Art Universe
Vous êtes peu nombreux à me connaître, mais laissez-moi vous raconter l'histoire des Skull Trasher. Quand je peignais des graffitis et réalisais des sculptures, il me restait des bombes vides, surtout des Clash. Comme je bossais déjà avec des objets recyclés, je me suis dit : why not ?
Mais y'avait un hic : souder une bombe de graffiti, c'est chaud, ça peut exploser. Alors, j'ai trouvé la technique : percer la bombe pour libérer le gaz et vider la peinture restante. Même comme ça, chaque soudure, c'était une flamme de ouf. Danger à chaque bombe, et j'devais éteindre la flamme à chaque fois.
Depuis mon enfance, mon premier Skull Trasher était déjà né dans mon imaginaire. En entrant au collège, lors de mon premier cours de dessin, j'ai réalisé une tête de mort. Cette fascination a grandi avec le hard rock des années 1980 et mes heures à écouter AC/DC, Iron Maiden... Mon premier Skull Trasher est né comme ça, avec un look punk à la The Exploited : des bombes pour la crête, les orbites vides pour les yeux. Une pièce brute, un hommage à la rue, au son, à l'art rebelle.
Chaque SkullTrasher, c'est un fragment de moi, de cette adrénaline, de ce feu. Si t'en veux un, check la boutique. C'est de l'authentique.
Spiktri
Par la suite, j'ai eu la chance de mettre en scène mes SkullTrasher en fond de clip pour le célèbre DJ Bob Sinclar lors des NRJ Music Awards à Monaco. Une reconnaissance de ouf pour mon taf et une preuve que l'underground peut briller partout !.
C'était sans le savoir le début du berceau du surréalisme éco-industriel. En fait, je travaillais avec mes déchets du graffiti : pas besoin de matière première, tout est autour de moi. Je suis un A.R.T. – Agent Resurrecteur Transformeur. Le fondement de mon concept est né dans le chaos de la rue, où les déchets s'amoncellent et où je vois une seconde vie.
Si tu viens au musée, une collection t'attend sur deux niveaux : la galerie que je nomme planéte Skullerium. Une planète est née dans mon imagination, peuplée de SkullTrasher géants de 4 mètres de haut, réalisés essentiellement avec des objets recyclés. Une immersion totale dans mon univers où chaque pièce raconte l'histoire de la rue et du recyclage transformé en art.

